Open Data et qualification des données en immobilier

Open Data et qualification des données en immobilier

Après la loi sur le numérique du 7 octobre 2016, visant à favoriser l’ouverture des données publiques, de nouvelles bases de données ont vu le jour : Patrim – site du Ministère chargé des Finances, à destination des particuliers (par le biais de leurs propres identifiants fiscaux), et plus récemment DVF (Données de Valeurs Foncières) ouvert à tout public.

Accessible gratuitement, cette dernière recense toutes les mutations sur les cinq dernières années, relatives à une parcelle cadastrale renseignée. Pour chaque mutation sont indiqués la date de la transaction, la surface réelle du terrain ou du bâti, le montant de la transaction.  DVF étant une réutilisation des données brutes communiquées par Bercy,  la surface dite « Carrez » n’est pas toujours renseignée contrairement à la surface réelle du bâti provenant des données du cadastre. A l’affichage des résultats de recherche, le prix au m2 diffère largement selon la typologie de surface retenue et le type d’actif.  Il est alors dans ce cas, indispensable de s’informer sur les différentes définitions des surfaces fournies d’une part, et d’autre part, de recouper les informations obtenues avec une autre source dédiée.

Mise en ligne dès 2006, la base BIEN de la Chambre des Notaires de Paris* recense depuis 1990 les mutations sur Paris et la région parisienne. Les données communiquées provenant des actes de vente notariés, les prix au m2 sont calculés d’après les surfaces « Loi Carrez »  des lots concernés par la transaction.

L’ouverture des données du Ministère des Finances est une véritable avancée en faveur de la compréhension et de l’analyse des marchés immobiliers. La disponibilité de ces données brutes renforce l’exigence de qualité due par les professionnels de l’évaluation à leurs clients et aux juridictions.

*La base BIEN évolue avec un nouveau site mis en ligne depuis le lundi 23 septembre.

 

Florence Legretard

Documentaliste